Faire adhérer son entreprise au Lean 6 Sigma

La méthode Lean Six Sigma s’appuie sur des outils techniques poussés. Elle pourrait donc être vue comme une méthode inaccessible, alors qu’il s’agit de mener un projet de conduite du changement.

Chiffrer les gains en Lean 6 Sigma

Lorsqu’un responsable qualité (ou «amélioration continue») commence un projet DMAIC, il n’est pas rare qu’il soit vu par son contrôleur de gestion comme «un centre de coût».

Or, au cours du projet et notamment lors du déploiement des solutions dans la phase «Innover» (Améliorer), le chef de projet aura besoin de la participation de tous, y compris des managers qui devront le soutenir en matière budgétaire, si la percée demande des investissements pour modifier le processus. Il faudra donc que le contrôleur de gestion soit un allié. Chiffrer les gains escomptés en début de projet, puis mesurer les gains réels en fin de projet, permet de montrer qu’il y a un modèle économique où l’entreprise est gagnante.

En chiffrant les gains escomptés puis obtenus, avec l’aide du contrôleur de gestion, le chef de projet DMAIC fait passer son projet de «centre de coût» à «centre de profit». Il ne s’agit plus de dépense tolérée, mais d’investissement raisonnable. C’est pourquoi il ne faut pas arriver à la fin de la phase Définir sans avoir chiffré les gains et obtenu un consensus sur le projet, y compris au niveau financier.

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Chasse aux coûts et dégâts collatéraux

Les méthodologies Lean et Six Sigma, employées séparément ou ensemble, rencontrent un succès important auprès des entreprises du fait des résultats qu’elles permettent d’atteindre.

On identifie les gaspillages (de temps, de matière, de mouvements etc.) avec l’objectif de réduire ce qui ne profite ni à l’entreprise ni à ses clients.

L’importance du management et de la stratégie d’entreprise

Si la stratégie de l’entreprise intègre l’évidence selon laquelle ce sont les collaborateurs qui créent la richesse, leurs besoins seront pris en compte au mieux.