1. Une culture de la performance omniprésente
En entreprise comme en sport, la performance se mesure souvent à l’aune de résultats immédiats : chiffre d’affaires record, productivité maximale, délais serrés.
Pourtant, comme un coureur qui vise un chrono exceptionnel sur 100 mètres, mais s’effondre après la ligne d’arrivée, une organisation obsédée par la performance pure prend des risques. Optimiser les coûts à outrance, réduire les stocks au minimum ou pousser les équipes à leur limite peut générer des gains à court terme, mais fragilise l’ensemble.
Les processus sont conçus pour être efficients dans des conditions « normales ».
Malheureusement, notre constat est que la fréquence des aléas qui nous impactent s’enchaînent (sans être maîtrisables). Les tendances actuelles et les projections nous l’apprennent, ils seront de plus en plus fréquents : Crises sanitaires (COVID…), tension sur les matières premières en lien avec l’évolution et les fluctuations climatiques, décisions non anticipées (droit de douanes, évènements géopolitiques…).
Exemple : Une usine qui supprime ses stocks tampons pour réduire les coûts peut voir sa production s’arrêter net si un fournisseur tarde. La performance, sans robustesse, est un château de cartes.
2. Et si l’on parlait de robustesse
Un marathonien ne gagne pas en courant 420 fois un 100m en 10 secondes (sinon un sprinteur pourrait courir un marathon en 1 heure 10 😊).
Pour tenir...
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