DMAIC : La phase Définir
Dans un précédent article , nous avons résumé ainsi cette phase : « Définir… précisément le contenu et les limites du projet, et obtenir l’engagement des responsables concernés ».
La tentation est forte de se lancer dans un projet d’amélioration sans avoir défini rigoureusement sa portée, ses limites et ses moyens. L’expérience montre que ces projets n’aboutissent pas, ou bien se déroulent de manière hasardeuse (voir l’épopée des chercheurs d’or…qui cherchaient – un peu précipitamment – à améliorer leur quotidien).
Il faut donc définir la portée et les limites du projet : de quel processus va-t-on s’occuper ? quels sont les flux matière / d’information / de décision ? quelles sont les étapes du processus, ses fournisseurs et ses clients ? quelle sont les attentes réelles, et pas seulement supposées, des clients (les « Yi ») ?
On utilise pour cela les outils VOC (« voice of customer »), SIPOC (logigramme de processus), et l’AMDEC processus si les risques sont jugés importants. Pour le flux, les approches GTV, AD ou VSM (selon le besoin de précision) sont employées.
On détermine ainsi les CTQ/CPQ (critical-to-quality / critiques pour la qualité), qui traduisent les « Yi importants », mais aussi les paramètres du processus qui les conditionnent (« Xi influents »).
Enfin, on « priorise » les couples {Xi,Yi} jugés les plus pertinents, et ce au moyen de la matrice causes-effets.
Bien sûr, cette description est schématique, car les phases du DMAIC ne peuvent pas être déroulées comme s’il s’agissait d’un algorithme infaillible. Mais, bon an mal an, nous voici maintenant en mesure de commencer… la phase « Mesure ».
Lire la suite : la phase Mesurer
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